A B
C D E
F G H
I J K L M
N O P Q R S
T U V W X Y Z
A
Adjuvant
Additif qui améliore les caractéristiques du matériau
à l'état frais ou à l'état durci.
Adobe
Brique de terre crue moulée fabriquée sur place en comprimant
la terre dans un moule à même le sol manuellement. La
terre doit être sans cailloux. C'est un mélange d'argile,
d'eau et éventuellement d'un liant utilisé en petite
quantité, de la paille hachée par exemple. Elle est
séchée au soleil et utilisée comme matériau
de construction. Il s'agit d'un des premiers matériaux de construction
: les premières villes connues étaient construites en
briques de terre crue. Ce matériau est encore l'un des plus
utilisés au monde, on le trouve sur tous les continents. En
Afrique de l'Ouest, l'adobe prend le nom de banco.
Ampoule fluo compacte
Aussi appelée lampe basse consommation, elle a l'avantage de
consommer 3 à 5 fois moins d'électricité et de
durer 6 à 10 fois plus longtemps qu'une lampe à incandescence
classique, pour une même quantité de lumière.
Elle peut se substituer directement aux lampes traditionnelles sans
modification de l'appareil d'éclairage (le luminaire).
Autoconception
Le propriétaire a lui-même pensé son habitation
avec tous les mouvements et les usages avant de le décliner
sur papier avec l'assistance éventuelle d'un professionnel.
Autoconstruction
Nom donné à l'action, pour un particulier, de réaliser
sa propre maison sans, ou pratiquement sans, l'aide de professionnel
du bâtiment. Elle inclut en particulier la réalisation
du gros-œuvre (maçonnerie et charpente couverture) mais exclut
assez souvent les travaux de terrassement.
B
Bardage
Le bardage est un revêtement de mur extérieur, le plus
souvent réalisé en bois. Il est alors constitué
de clins de bois et séparé du mur par une lame d'air
et/ou un isolant thermique intermédiaire, c'est alors un bardage
isolant.
Bardeau
Revêtement permettant de protéger des intempéries
les toitures et les façades. Petites plaques en bois, le plus
souvent en « red cedar » (appellation commerciale
du bois de thuya), découpées en différents formats,
appelées « tavaillons ». Il est aussi
utilisé comme « bardeau à cointer »
pour équerrer et ajuster l'espace entre les portes (ou les
fenêtres) et les bâtis de murs.
Le bardeau est aussi une plaque en composite bitumé, aussi
appelée shingle ou bardeau canadien, à l'origine utilisé
pour empêcher la pluie de dans les maisons.
Barreaudage
Ensemble des barreaux d'un ouvrage de serrurerie ou de ferronnerie.
Petit ouvrage de protection placé devant une ouverture.
Béton banché
Mélange de ciment, sable, adjuvant, il assure la rigidité
l'ouvrage, mise en œuvre facile et peu onéreuse.
Inconvénient : composition aléatoire et complexe,
très faible coefficient d'isolation phonique et thermique,
matériau mort qui vieillit mal.
Béton cellulaire
Résultant d'une réaction chimique entre le ciment et
l'aluminium,
Avantage : isolant à très faible coefficient et
facile à mettre en œuvre, léger car poreux, de prix
abordable.
Inconvénient : énergivore, mauvais coefficient
d'isolation qui ne régule pas l'hygrométrie.
Béton cyclopéen romain
Technique de construction traditionnelle des semelles de fondation
par enchâssement de pierres dans des lits de béton de
chaux successifs, dans lesquels les pierres ne se touchent pas.
Bilan énergétique
Éléments de comparaison (dans le Nord de la France)
-Maison traditionnelle : 80 à 120 kWh
-Maison écologique : 35 à 42 kWh
Bilan thermique
Un bilan thermique permet de faire un état des lieux de votre
installation de chauffage. Ce bilan considère des paramètres
tels que la surface de votre maison ou appartement ou l'isolation
thermique du bâtiment afin d'optimiser, selon vos besoins, votre
installation de chauffage.
Bioclimatique
Principe de construction écologique qui tire parti des agents
du climat extérieur (soleil, vent, pluie…) pour optimiser le
climat intérieur (production de chaleur, de fraîcheur,
hygrométrie, etc.). La conception bioclimatique est dite passive
car elle utilise les espaces et les structures même du gros
œuvre du bâtiment, a contrario des systèmes « actifs »
comme les capteurs solaires, qui sont des appareillages additifs à
la construction.
Bloc de Terre Compressée (BTC)
Procédé le plus récent de la mise en œuvre de
la brique de terre crue. Utilise une terre sèche sans cailloux
et nécessite une presse (manuelle, hydraulique ou mécanique).
Avantages : grandes propriétés d'isolation et de
respirabilité des murs. Inconvénient : craint l'humidité,
à protéger des remontées humides du sol par un
soubassement en dur. Nécessite d'être bien stabilisé
par une cure humide sinon se fragilise.
Bois Cordé
Utilisation de rondins de bois empilés avec un mortier de chaux
pour agglomérer les éléments.
Avantages : aspects esthétiques et mise en œuvre facile,
excellente propriété thermique avec un soubassement
en dur.
Inconvénient : vérifier l'homogénéité
de l'hygrométrie
Botte de paille
Sous produit de l'agriculture constitué des tiges des céréales
Sert comme isolant dans les fondations (empalées et tendues
sur des tiges) ou en remplissage dans les murs à double ossature
en bois, elle est rentrée en force entre 2 planches. Les murs
sont alors respirants. Matériau renouvelable et recyclable
en fin de vie
Brique alvéolée ou monomur
Brique en terre cuite à base d'argile à grande capacité
d'isolation thermique. Mélange de diverses natures d'argile,
broyé et humidifié, moulé en pain d'argile, découpé
selon dimension. Après un temps de séchage, les briques
sont cuites pendant quelques heures à 1 000 °C.
Energivore.
Brique monomur
Voir « Brique alvéolée »
Briques plâtrières
Briques à une ou deux rangées d'alvéoles. Pour
cloison de distribution ou de doublage.
C
Capteurs photovoltaïques
Capteurs solaires ou panneaux solaires photovoltaïques regroupant
des cellules photovoltaïques reliées entre elles en série
ou en parallèle. Utilisés pour produire de l'électricité
pour de nombreuses applications dont l'alimentation des habitations
ou de réseaux publics de distribution dans le cas d'une « centrale
solaire photovoltaïque ».
Capteurs solaires à air chaud
Un des 2 types de panneaux solaires thermiques : capteurs à
eau et à air. Dans les capteurs thermiques « à
air », l'air circule et s'échauffe au contact des
absorbeurs. L'air ainsi chauffé est ensuite ventilé
dans les habitats pour le chauffage ou dans des hangars agricoles
pour le séchage des productions.
Chanvre banché
Technique moderne de mise en œuvre de la chènevotte de chanvre
par enrobage d'un liant à base de chaux et coulage sur place
entre les coffrages (les banches). Une ossature bois est nécessaire
pour assurer la fonction porteuse.
Chauffage solaire passif
Utilisation de l'énergie solaire pour le chauffage des locaux
et/ou la climatisation des locaux. L'énergie lumineuse du soleil
qui pénètre à l'intérieur des pièces
par les fenêtres est absorbée par les murs, les planchers
et les meubles, puis libérée sous forme de chaleur.
En plus de réduire la consommation d'énergie, un avantage
primordial que procure l'énergie solaire passive est le confort
ressenti par les occupants.
Chaume
Le chaume est la tige ligneuse (souvent creusée aux entre-nœuds
et parfois très coupante) de poacées, anciennement appelée
graminées. Généralement ce terme désigne
la paille après les moissons. Le chaume a longtemps servi pour
recouvrir les toitures, son usage était très répandu
jusqu'à la fin du Moyen Âge. En Irlande, il redevient
très populaire grâce au traitement d'ignifugation.
Chauffe-eau solaire
Dispositif de chauffage de l'eau sanitaire qui peut remplacer ou
compléter les autres systèmes d'énergie pour
l'eau chaude sanitaire « gaz », « fuel »,
« propane » afin de procurer une économie importante
sur la facture énergétique concernant les besoins en
eau chaude sanitaire.
Chaux aérienne
Obtenue à partir de calcaire très pur. On la trouve
sous différentes appellations : CAEB (ancienne normalisation :
chaux aérienne éteinte pour le bâtiment remplacé
par CL : Calcique Lime, chaux éteinte... C'est de l'hydroxyde
de calcium Ca (OH) 2. Elle sert, pour ses propriétés
et depuis l'antiquité à réaliser des mortiers (matériau)
pour la construction des enduits et des badigeons sur les murs. Elle
est aussi utilisée pour protéger les arbres fruitiers,
ou lutter contre la putréfaction des cadavres en cas d'épidémie.
Chaux hydraulique naturelle
Matériau liant obtenu à partir de calcaire contenant
des silicates, aluminates, des composés de magnésium.
La chaux hydraulique la plus courante provient de la calcination de
calcaire mêlé d'argile. Elle fait prise, en quelques
heures, au contact de l'eau, d'où son appellation. Elle sert
à la mise en oeuvre des mortiers.
Chènevotte de chanvre
Fibres ligno-cellulosiques constituées par la partie centrale
des tiges de chanvre, séparées des fibres longues de
la partie externe (filasse). Les fibres sont broyées mécaniquement
pour faire un granulat, utilisé en vrac ou dans la composition
du « béton de chanvre ».
Colombage
Ensemble des poteaux placés verticalement dans une construction
à pan de bois. Dans une maison à colombage ou maison
à pans de bois, les murs sont constitués d'une charpente
de solives en bois, verticales ou obliques. Le remplissage est fait
de briques (crues le plus souvent) ou de matériaux légers.
Confort hygrométrique
Taux d'humidité relative recommandé à maintenir
entre 30 % et 60 % (en dessous de 50 % si on veut limiter
la prolifération des acariens).
Un taux d'humidité inférieur à 50 % peut
occasionner un inconfort en desséchant les membranes muqueuses
et contribuer aux éruptions cutanées.
Confort thermique
Pour être en état de confort thermique, une personne
doit porter une quantité raisonnable de vêtements sans
avoir ni trop chaud ni trop froid. Le confort thermique est important
pour le bien-être de la personne. Il peut être atteint
seulement lorsque la température, l'humidité et le mouvement
de l'air se situent à l'intérieur des limites de ce
qu'on appelle la « zone de confort ». Là
où le mouvement de l'air est à peu près absent
et l'humidité relative maintenue autour de 50 %, la température
ambiante devient le facteur de confort thermique le plus critique.
Construction en terre
Briques de terre comprimées (BTC), torchis-remplissage de colombage,
bauge, pisé, terre-copeaux de bois sont autant de techniques
de construction en terre crue.
D
DDE (Direction Départementale de l'Équipement)
Cette institution a pour mission l'observation et l'élaboration
de propositions de politiques d'aménagement et d'équipement,
notamment dans le domaine de la construction.
Démarche H.Q.E
La Haute qualité environnementale ou HQE a d'abord été
un socle théorique consensuel avant de devenir une marque déposée
en France. La « Haute Qualité Environnementale »
vise l'intégration dans le bâti des principes du Développement
tels que définis au Sommet de la terre en juin 1992.
E
Eaux grises
Les eaux usées sont parfois qualifiées d'eaux grises
quand il s'agit d'eaux peu chargées en matières polluantes
par exemple des eaux d'origine domestique, résultant du lavage
des assiettes, des mains, des bains ou des douches, et d'eaux noires
lorsqu'elles contiennent diverses substances plus polluantes ou plus
difficiles à éliminer tels que les matières fécales
ou tous types de sous-produits industriels mélangés à
l'eau.
Eaux vannes
Les eaux vannes sont des eaux usées sanitaires, soit l'ensemble
des eaux usées ménagères : cuisine, lavage,
bain.
Energivore
Qui consomme beaucoup d'énergie.
Éolienne
Dispositif qui utilise l'énergie éolienne. Cette force
peut être transformée en énergie mécanique
(dans le cas d'une éolienne de pompage), ou produire de l'électricité
(dans le cas d'un aérogénérateur).
Espace tampon
Pièce (serre, cave) située entre l'extérieur et le bâtiment à chauffer, servant de protection contre le vent et réduisant l'amplitude thermique entre l'intérieur et l'extérieur.
F
Fengshui
Pratique traditionnelle chinoise d'interprétation des lignes
de force de l'environnement et d'harmonisation des constructions avec
celui-ci.
Fermacell
Nom de marque d'un panneau de parement intérieur composé
de gypse pur (matière première du plâtre) et de
laine de cellulose. Souvent utilisé en construction écologique
à la place de plaques de plâtre cartonnées pour
leur meilleure résistance mécanique et leur composition
chimique sans ambiguïté.
Foyers radiants
Voir « Poêle de masse »
Fustes
Constructions en rondins de bois brut empilés. Chaque tronc ou fût, simplement écorcé, conserve sa forme, ses courbures et vient épouser celui qui le précède, de façon à constituer un mur étanche et solide.
G
Géothermie
Science qui étudie les phénomènes thermiques
internes du globe terrestre et la technique qui vise à l'exploiter.
Par abus de langage, la géothermie désigne aussi l'énergie
géothermique issue de l'énergie de la terre qui est
convertie en chaleur et/ou en électricité.
GREB (Groupe de Recherche Ecologique de la Batture)
Association Canadienne ayant pour mission de rechercher, expérimenter
et diffuser un mode de vie écologique adapté au milieu
nordique qui assure un développement global et équitable
tout en préservant et en enrichissant les écosystèmes
locaux.
Grume
Arbre abattu, ébranché et encore couvert d'écorce.
On le scie dans une scierie pour en tirer des planches qui seront
séchées avant d'être utilisées.
Typiquement, les grumes d'arbres feuillus comme le chêne sont
souvent sciées en plateaux et utilisées pour faire des
meubles, alors que les grumes de résineux comme l'épicéa
sont sciées en avivés ou en madrier pour êtres
utilisées dans la charpente.
H
Huile de lin ou » Huile dure »
Terme impropre dû à une mauvaise traduction de l'allemand
« Hartöl » pour » Huile durcissante ».
Produit d'imprégnation à base d'huile de lin chauffée,
de résines végétales et de solvant sans hydrocarbure
aromatique couramment utilisé en construction écologique
pour renforcer et protéger les surfaces poreuses soumises à
l'abrasion, particulièrement parquets et sols en terre cuite.
Hygrométrie
Caractérise l'humidité relative de l'air, à savoir
la proportion de vapeur d'eau qu'elle contient. Elle ne prend pas
en compte l'eau présente sous forme liquide ou solide. En météorologie,
elle fait partie des principales quantités relevées
et modélisées. Elle se mesure avec un hygromètre
ou avec un thermo hygromètre (car température et hygrométrie
sont deux paramètres pour partie interdépendants).
I
Inertie thermique
Propriété du matériau permettant de maintenir
une température stable en régulant la température
intérieure. Permet de combattre l'alternance de chaleur dans
la journée et de froid dans la nuit durant l'été.
L'inertie correspond donc à la capacité de stockage
du matériau.
L
Lagunage phytoépuré ou à macrophytes
ou encore phytoépuration
Système d'épuration des eaux usées basé
sur la décantation (lagunage), amélioré par l'action
des bactéries associées aux racines des plantes (macrophytes)
Laine de cellulose
Macromolécule de la famille des glucides contenue dans les
cellules végétales. Elle désigne le produit du
recyclage de papier journal servant à l'isolation ou à
l'armature de panneaux. Elle se présente sous forme de flocons
laineux utilisables en vrac, projetés, déversés
ou insufflés ou sous forme de panneaux texturés.
Laine de chanvre
La laine de chanvre remplace les laines de verre et de roche. Excellente
capacité d'isolation. Légère d'où son
inconvénient : résistance mécanique faible,
il faut donc l'associer à une structure porteuse en bois.
Liège
Matériau d'isolation parfait : imputrescible, hydrofuge,
ininflammable, rebelle aux attaques d'insectes, de rongeurs, de
champignons, c'est un des meilleurs isolants phoniques et thermiques.
Conditionné sous forme de plaques, il est très simple
à mettre en œuvre pour isoler extérieurement les murs,
les combles.
M
Mortier romain
Composé d'une partie de chaux pour trois parties de sable
fin, soigneusement mélangées. Grâce à
la chaux et au processus chimique de carbonatation, le mortier romain
durcit en vieillissant, ce qui explique son extraordinaire conservation
sur les siècles.
Mur respirant
Le mur sain est enduit avec un mortier respirant, à base
de chaux naturelle. Il est drainé à ses pieds. La
dalle intérieure est relativement respirante. Le mur respirant
laisse sortir l'humidité produite à l'intérieur
du bâtiment par les habitants et la condensation liée
à des différences de température extérieure
et intérieure.
P
Panneaux de gypse
Voir « Fermacell »
Panneaux solaires
Voir « Capteurs solaires »
Parpaing de ciment
Base de construction des années 50, très répandu
du fait de son faible coût et de sa facilité de mise
en œuvre. Inconvénient : matériau rigide qui ne se
marie pas avec les autres et très faible taux d'isolation
Peintures naturelles
A l'eau ou en solvant, le liant de base de ces peintures est toujours
l'huile de lin associé à l'huile de bois, la colophane,
les siccatifs sans plomb ni baryum. La charge est constituée
de dolomie, de kaolin ou de poudre de marbre, tandis que la couleur
est donnée par des pigments minéraux ou des terres,
à moins que l'on utilise du talc ou de l'oxyde de titane
pour obtenir une base bien blanche. Enfin, une plus grande élasticité
est obtenue en ajoutant du latex extrait de l'hévéa
ou de la gomme arabique.
Phytoépuration
Voir « Lagunage phytoépuré »
Pin Douglas
Arbre originaire d'Amérique du Nord à croissance spectaculaire
(il peut mesurer jusqu'à 55 m), il a beaucoup été
utilisé pour le reboisement. C'est un bois facile à
travailler très utilisé pour la réalisation
de contreplaqué et de lamellé collé.
Pisé
La technique du pisé consiste à compacter dans des
coffrages appelés banches, une terre graveleuse, caillouteuse
ou sableuse, à peine argileuse, traditionnellement au printemps
période ou sa teneur en eau est la meilleure. Elle est posée
par couches successives de 12 à 20 cm dans la banche,
et compactée une à une par un pisoir (technique traditionnelle)
ou un fouloir pneumatique (technique moderne).
Avantage : rapidité de construction, faible outillage
et coût minime.
Inconvénient : nécessite un gros travail physique
et une bonne maîtrise de la technique
Plancher chauffant
Le chauffage par plancher chauffant est une technique de chauffage
élaborée dans les années 1960. À cette
époque, les planchers chauffants fonctionnaient comme des radiateurs
traditionnels. On chauffait de l'eau qui circulait dans le sol. L'eau
cédait la chaleur au plancher. Ensuite la masse d'air au contact
du sol se réchauffait puis montait jusqu'à ce que la
pièce soit entièrement chauffée par convection.
Ce principe a suscité quelques problèmes. L'air chaud
montait et restait accumulé au plafond. La température
du sol était trop élevée (supérieure à
30 °C) et créait des douleurs dans les jambes. Après
quelques années d'utilisation la technique a été
peu à peu abandonnée.
Actuellement le chauffage par le sol est dit à "basse
température" (environ 21 °C à 24 °C).
La dalle en béton emmagasine et restitue la chaleur par rayonnement.
Le plancher ne chauffe que la matière, cela évite de
chauffer l'air, ce qui peut vite devenir économique dans le
cas des grands bâtiments. Donc plus de problème d'accumulation
d'air chaud, et fini le mal de jambes.
Poêle de masse
Le principe du poêle de masse est de stocker dans la masse qui
le constitue l'énergie d'une flambée afin de la restituer
régulièrement et progressivement sur une longue durée.
Généralement, une flambée d'une à deux heures
permet de chauffer pendant vingt deux heures environ, ce qui permet
à son utilisateur de ne faire qu'une flambée par jour.
Selon la masse du poêle, les flambées sont plus nombreuses
et réparties en deux ou trois fois par jour. Plus la masse
est faible, plus le nombre de flambées sera important.
Produits biologiques de finitions
Voir « Peintures naturelles »
R
Rafle de maïs
Partie centrale de l'épi de maïs, l'axe est appelé
rafle. Elle est utilisée dans le compost, dans diverses substances
de cultures, pour fabriquer la litière pour animaux, composée
à 80 % de cellulose. Broyée, elle sert d'isolant
écologique.
S
Solaire passif
Consiste à valoriser le potentiel thermique fourni par le soleil
en hiver, au printemps et en automne, en captant sa chaleur, en la
stockant par des matériaux à forte inertie et en la
restituant. L'énergie solaire est captée par des vitrages
isolants dimensionnés selon l'orientation du bâtiment
calculée en fonction du climat.
Performance : Consommation totale d'énergie de la maison
passive : 46 kWh/m2/an) dont 15 kWh pour le chauffage/contre
120 kWh/m2/an) total pour une maison traditionnelle.
Stère
Le stère (symbole « st ») est une unité
de mesure de volume utilisée pour les bois (de chauffage et
de charpente).
Le stère équivaut à un mètre cube, soit
un empilement de rondins ou de quartier de bois d'un volume équivalent
à celui d'un cube d'un mètre de côté.
T
Technique du pisé
Voir « Pisé »
Terre crue
Terme utilisé pour désigner la terre, utilisée
avec le moins de transformations possibles en tant que matériau
de construction. Le terme « terre crue » permet
surtout de marquer la différence avec la terre cuite :
en effet, le matériau terre se trouve aujourd'hui le plus couramment
sous sa forme cuite (briques, tuiles).
Plusieurs techniques de construction utilisant la terre crue existent :
le pisé, la bauge, l'adobe. D'autres techniques lui ajoutent
d'autres matériaux : le torchis, la terre paille, la terre
copeaux bois.
Terre cuite
Excellent coefficient d'isolation, bonne régulation de l'hygrométrie,
mise en œuvre facile, coût correct. Inconvénient :
très énergivore
Terre paille
Combinaison entre torchis et pisé, revue et corrigée
par les techniques modernes. Mélange de paille de céréales
et de barbotine (terre liquide) coulé dans un coffrage de remplissage
sur un colombage servant de connexion avec l'ossature bois. Mise en
œuvre simple, temps de séchage nécessaire de 2 à
4 mois selon l'épaisseur. Tassage d'environ 10 % du volume.
On la trouve maintenant sous la forme de des briques et des panneaux
prêts à poser.
Toilettes à compost
Voir « Toilettes sèches »
Toilettes sèches
Aussi appelées « toilettes à compost »
ou « toilettes à litière » (sèche),
sont des latrines qui n'utilisent pas d'eau et permet de récupérer
les excréments pour en faire du compost. Ce système
de toilettes consiste à mélanger aux matières
organiques (selles et urine) et au papier, un broya de végétaux
secs tels que des copeaux, de la sciure de bois et/ou de la cendre,
de façon à obtenir un équilibre carbone/azote
dans le mélange. Il fonctionne sans dégagement d'odeur
si on prend soin de recouvrir les matières fécales d'un
broyât qui bloque la fermentation anaérobie et permet
le démarrage du compostage.
Toiture végétalisée
Le principe de la toiture végétale (aussi : toit
vert ou toit végétalisé) est de recouvrir de
verdure un toit plat ou à versant de faible pente. C'est une
caractéristique architecturale fréquente d'un bâtiment
durable, une version architecturale de la philosophie du développement
durable.
Dans la perspective de restauration de la biodiversité en
milieu urbain, l'aménagement d'un « écotoit »
est une technique qui peut se révéler intéressante.
Cette idée s'est déjà soldée par de nombreuses
expériences positives dans des pays européens comme
l'Allemagne, la Hollande, la Suisse ou les pays scandinaves. La France,
quant à elle, n'en est encore qu'aux balbutiements
Torchis
Le torchis est utilisé dans les maisons à colombages,
où l'ossature de bois est porteuse. La terre constitue alors
le garnissage. Il est réalisé en mélangeant une
terre peu sableuse, de l'eau et des fibres végétales
de type paille. Soit on réalise une pâte molle (terre
mouillée et brins de paille courts) que l'on empile sous forme
de galettes sur un barreaudage, soit on fait une tresse (brins de
foins longs trempés dans de la terre saturée en eau)
que l'on enroule autour du barreaudage.
V
Verre cellulaire
Le verre cellulaire est un isolant minéral de couleur noire
composé d'une structure micro cellulaire. Il est produit par
un mélange de verre broyé et de carbone, chauffé
à plus de 1 000 °C. Ses caractéristiques
Sont celles de la laine minérale et celle des panneaux synthétiques,
une forte résistance à la compression. Sous forme de
panneaux, le verre cellulaire est utilisé pour les toitures
plates et inclinées. Sous forme de blocs de verre cellulaire,
ils sont placés sous la maçonnerie et préviennent
ainsi les ponts thermiques
Vitrage peu émissif
Isolation des fenêtres. Vitrage revêtu sur l'une de ses
faces d'un matériau translucide de faible émissivité
calorique, ayant ainsi de meilleures performances thermiques.
Date de mise à
jour : 07 mai 2007