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A

Adjuvant
Additif qui améliore les caractéristiques du matériau à l'état frais ou à l'état durci.

Adobe
Brique de terre crue moulée fabriquée sur place en comprimant la terre dans un moule à même le sol manuellement. La terre doit être sans cailloux. C'est un mélange d'argile, d'eau et éventuellement d'un liant utilisé en petite quantité, de la paille hachée par exemple. Elle est séchée au soleil et utilisée comme matériau de construction. Il s'agit d'un des premiers matériaux de construction : les premières villes connues étaient construites en briques de terre crue. Ce matériau est encore l'un des plus utilisés au monde, on le trouve sur tous les continents. En Afrique de l'Ouest, l'adobe prend le nom de banco.

Ampoule fluo compacte
Aussi appelée lampe basse consommation, elle a l'avantage de consommer 3 à 5 fois moins d'électricité et de durer 6 à 10 fois plus longtemps qu'une lampe à incandescence classique, pour une même quantité de lumière. Elle peut se substituer directement aux lampes traditionnelles sans modification de l'appareil d'éclairage (le luminaire).

Autoconception
Le propriétaire a lui-même pensé son habitation avec tous les mouvements et les usages avant de le décliner sur papier avec l'assistance éventuelle d'un professionnel.

Autoconstruction
Nom donné à l'action, pour un particulier, de réaliser sa propre maison sans, ou pratiquement sans, l'aide de professionnel du bâtiment. Elle inclut en particulier la réalisation du gros-œuvre (maçonnerie et charpente couverture) mais exclut assez souvent les travaux de terrassement.

 

B

Bardage
Le bardage est un revêtement de mur extérieur, le plus souvent réalisé en bois. Il est alors constitué de clins de bois et séparé du mur par une lame d'air et/ou un isolant thermique intermédiaire, c'est alors un bardage isolant.

Bardeau
Revêtement permettant de protéger des intempéries les toitures et les façades. Petites plaques en bois, le plus souvent en « red cedar » (appellation commerciale du bois de thuya), découpées en différents formats, appelées « tavaillons ». Il est aussi utilisé comme « bardeau à cointer » pour équerrer et ajuster l'espace entre les portes (ou les fenêtres) et les bâtis de murs.
Le bardeau est aussi une plaque en composite bitumé, aussi appelée shingle ou bardeau canadien, à l'origine utilisé pour empêcher la pluie de dans les maisons.

Barreaudage
Ensemble des barreaux d'un ouvrage de serrurerie ou de ferronnerie. Petit ouvrage de protection placé devant une ouverture.

Béton banché
Mélange de ciment, sable, adjuvant, il assure la rigidité l'ouvrage, mise en œuvre facile et peu onéreuse.
Inconvénient : composition aléatoire et complexe, très faible coefficient d'isolation phonique et thermique, matériau mort qui vieillit mal.

Béton cellulaire
Résultant d'une réaction chimique entre le ciment et l'aluminium,
Avantage : isolant à très faible coefficient et facile à mettre en œuvre, léger car poreux, de prix abordable.
Inconvénient : énergivore, mauvais coefficient d'isolation qui ne régule pas l'hygrométrie.

Béton cyclopéen romain
Technique de construction traditionnelle des semelles de fondation par enchâssement de pierres dans des lits de béton de chaux successifs, dans lesquels les pierres ne se touchent pas.

Bilan énergétique
Éléments de comparaison (dans le Nord de la France)
-Maison traditionnelle : 80 à 120 kWh
-Maison écologique : 35 à 42 kWh

Bilan thermique
Un bilan thermique permet de faire un état des lieux de votre installation de chauffage. Ce bilan considère des paramètres tels que la surface de votre maison ou appartement ou l'isolation thermique du bâtiment afin d'optimiser, selon vos besoins, votre installation de chauffage.

Bioclimatique
Principe de construction écologique qui tire parti des agents du climat extérieur (soleil, vent, pluie…) pour optimiser le climat intérieur (production de chaleur, de fraîcheur, hygrométrie, etc.). La conception bioclimatique est dite passive car elle utilise les espaces et les structures même du gros œuvre du bâtiment, a contrario des systèmes « actifs » comme les capteurs solaires, qui sont des appareillages additifs à la construction.

Bloc de Terre Compressée (BTC)
Procédé le plus récent de la mise en œuvre de la brique de terre crue. Utilise une terre sèche sans cailloux et nécessite une presse (manuelle, hydraulique ou mécanique).
Avantages : grandes propriétés d'isolation et de respirabilité des murs. Inconvénient : craint l'humidité, à protéger des remontées humides du sol par un soubassement en dur. Nécessite d'être bien stabilisé par une cure humide sinon se fragilise.

Bois Cordé
Utilisation de rondins de bois empilés avec un mortier de chaux pour agglomérer les éléments.
Avantages : aspects esthétiques et mise en œuvre facile, excellente propriété thermique avec un soubassement en dur.
Inconvénient : vérifier l'homogénéité de l'hygrométrie

Botte de paille
Sous produit de l'agriculture constitué des tiges des céréales Sert comme isolant dans les fondations (empalées et tendues sur des tiges) ou en remplissage dans les murs à double ossature en bois, elle est rentrée en force entre 2 planches. Les murs sont alors respirants. Matériau renouvelable et recyclable en fin de vie

Brique alvéolée ou monomur
Brique en terre cuite à base d'argile à grande capacité d'isolation thermique. Mélange de diverses natures d'argile, broyé et humidifié, moulé en pain d'argile, découpé selon dimension. Après un temps de séchage, les briques sont cuites pendant quelques heures à 1 000 °C. Energivore.

Brique monomur
Voir « Brique alvéolée »

Briques plâtrières
Briques à une ou deux rangées d'alvéoles. Pour cloison de distribution ou de doublage.

 

C

Capteurs photovoltaïques
Capteurs solaires ou panneaux solaires photovoltaïques regroupant des cellules photovoltaïques reliées entre elles en série ou en parallèle. Utilisés pour produire de l'électricité pour de nombreuses applications dont l'alimentation des habitations ou de réseaux publics de distribution dans le cas d'une « centrale solaire photovoltaïque ».

Capteurs solaires à air chaud
Un des 2 types de panneaux solaires thermiques : capteurs à eau et à air. Dans les capteurs thermiques « à air », l'air circule et s'échauffe au contact des absorbeurs. L'air ainsi chauffé est ensuite ventilé dans les habitats pour le chauffage ou dans des hangars agricoles pour le séchage des productions.

Chanvre banché
Technique moderne de mise en œuvre de la chènevotte de chanvre par enrobage d'un liant à base de chaux et coulage sur place entre les coffrages (les banches). Une ossature bois est nécessaire pour assurer la fonction porteuse.

Chauffage solaire passif
Utilisation de l'énergie solaire pour le chauffage des locaux et/ou la climatisation des locaux. L'énergie lumineuse du soleil qui pénètre à l'intérieur des pièces par les fenêtres est absorbée par les murs, les planchers et les meubles, puis libérée sous forme de chaleur. En plus de réduire la consommation d'énergie, un avantage primordial que procure l'énergie solaire passive est le confort ressenti par les occupants.

Chaume
Le chaume est la tige ligneuse (souvent creusée aux entre-nœuds et parfois très coupante) de poacées, anciennement appelée graminées. Généralement ce terme désigne la paille après les moissons. Le chaume a longtemps servi pour recouvrir les toitures, son usage était très répandu jusqu'à la fin du Moyen Âge. En Irlande, il redevient très populaire grâce au traitement d'ignifugation.

Chauffe-eau solaire
Dispositif de chauffage de l'eau sanitaire qui peut remplacer ou compléter les autres systèmes d'énergie pour l'eau chaude sanitaire « gaz », « fuel », « propane » afin de procurer une économie importante sur la facture énergétique concernant les besoins en eau chaude sanitaire.

Chaux aérienne
Obtenue à partir de calcaire très pur. On la trouve sous différentes appellations : CAEB (ancienne normalisation : chaux aérienne éteinte pour le bâtiment remplacé par CL : Calcique Lime, chaux éteinte... C'est de l'hydroxyde de calcium Ca (OH) 2. Elle sert, pour ses propriétés et depuis l'antiquité à réaliser des mortiers (matériau) pour la construction des enduits et des badigeons sur les murs. Elle est aussi utilisée pour protéger les arbres fruitiers, ou lutter contre la putréfaction des cadavres en cas d'épidémie.

Chaux hydraulique naturelle
Matériau liant obtenu à partir de calcaire contenant des silicates, aluminates, des composés de magnésium. La chaux hydraulique la plus courante provient de la calcination de calcaire mêlé d'argile. Elle fait prise, en quelques heures, au contact de l'eau, d'où son appellation. Elle sert à la mise en oeuvre des mortiers.

Chènevotte de chanvre
Fibres ligno-cellulosiques constituées par la partie centrale des tiges de chanvre, séparées des fibres longues de la partie externe (filasse). Les fibres sont broyées mécaniquement pour faire un granulat, utilisé en vrac ou dans la composition du « béton de chanvre ».

Colombage
Ensemble des poteaux placés verticalement dans une construction à pan de bois. Dans une maison à colombage ou maison à pans de bois, les murs sont constitués d'une charpente de solives en bois, verticales ou obliques. Le remplissage est fait de briques (crues le plus souvent) ou de matériaux légers.

Confort hygrométrique
Taux d'humidité relative recommandé à maintenir entre 30 % et 60 % (en dessous de 50 % si on veut limiter la prolifération des acariens).
Un taux d'humidité inférieur à 50 % peut occasionner un inconfort en desséchant les membranes muqueuses et contribuer aux éruptions cutanées.

Confort thermique
Pour être en état de confort thermique, une personne doit porter une quantité raisonnable de vêtements sans avoir ni trop chaud ni trop froid. Le confort thermique est important pour le bien-être de la personne. Il peut être atteint seulement lorsque la température, l'humidité et le mouvement de l'air se situent à l'intérieur des limites de ce qu'on appelle la « zone de confort ». Là où le mouvement de l'air est à peu près absent et l'humidité relative maintenue autour de 50 %, la température ambiante devient le facteur de confort thermique le plus critique.

Construction en terre
Briques de terre comprimées (BTC), torchis-remplissage de colombage, bauge, pisé, terre-copeaux de bois sont autant de techniques de construction en terre crue.

 

D

DDE (Direction Départementale de l'Équipement)
Cette institution a pour mission l'observation et l'élaboration de propositions de politiques d'aménagement et d'équipement, notamment dans le domaine de la construction.

Démarche H.Q.E
La Haute qualité environnementale ou HQE a d'abord été un socle théorique consensuel avant de devenir une marque déposée en France. La « Haute Qualité Environnementale » vise l'intégration dans le bâti des principes du Développement tels que définis au Sommet de la terre en juin 1992.

 

E

Eaux grises
Les eaux usées sont parfois qualifiées d'eaux grises quand il s'agit d'eaux peu chargées en matières polluantes par exemple des eaux d'origine domestique, résultant du lavage des assiettes, des mains, des bains ou des douches, et d'eaux noires lorsqu'elles contiennent diverses substances plus polluantes ou plus difficiles à éliminer tels que les matières fécales ou tous types de sous-produits industriels mélangés à l'eau.

Eaux vannes
Les eaux vannes sont des eaux usées sanitaires, soit l'ensemble des eaux usées ménagères : cuisine, lavage, bain.

Energivore
Qui consomme beaucoup d'énergie.

Éolienne
Dispositif qui utilise l'énergie éolienne. Cette force peut être transformée en énergie mécanique (dans le cas d'une éolienne de pompage), ou produire de l'électricité (dans le cas d'un aérogénérateur).

Espace tampon
Pièce (serre, cave) située entre l'extérieur et le bâtiment à chauffer, servant de protection contre le vent et réduisant l'amplitude thermique entre l'intérieur et l'extérieur.

 

F

Fengshui
Pratique traditionnelle chinoise d'interprétation des lignes de force de l'environnement et d'harmonisation des constructions avec celui-ci.

Fermacell
Nom de marque d'un panneau de parement intérieur composé de gypse pur (matière première du plâtre) et de laine de cellulose. Souvent utilisé en construction écologique à la place de plaques de plâtre cartonnées pour leur meilleure résistance mécanique et leur composition chimique sans ambiguïté.

Foyers radiants
Voir « Poêle de masse »

Fustes
Constructions en rondins de bois brut empilés. Chaque tronc ou fût, simplement écorcé, conserve sa forme, ses courbures et vient épouser celui qui le précède, de façon à constituer un mur étanche et solide.

 

G

Géothermie
Science qui étudie les phénomènes thermiques internes du globe terrestre et la technique qui vise à l'exploiter. Par abus de langage, la géothermie désigne aussi l'énergie géothermique issue de l'énergie de la terre qui est convertie en chaleur et/ou en électricité.

GREB (Groupe de Recherche Ecologique de la Batture)
Association Canadienne ayant pour mission de rechercher, expérimenter et diffuser un mode de vie écologique adapté au milieu nordique qui assure un développement global et équitable tout en préservant et en enrichissant les écosystèmes locaux.

Grume
Arbre abattu, ébranché et encore couvert d'écorce. On le scie dans une scierie pour en tirer des planches qui seront séchées avant d'être utilisées.
Typiquement, les grumes d'arbres feuillus comme le chêne sont souvent sciées en plateaux et utilisées pour faire des meubles, alors que les grumes de résineux comme l'épicéa sont sciées en avivés ou en madrier pour êtres utilisées dans la charpente.

 

H

Huile de lin ou » Huile dure »
Terme impropre dû à une mauvaise traduction de l'allemand « Hartöl » pour » Huile durcissante ». Produit d'imprégnation à base d'huile de lin chauffée, de résines végétales et de solvant sans hydrocarbure aromatique couramment utilisé en construction écologique pour renforcer et protéger les surfaces poreuses soumises à l'abrasion, particulièrement parquets et sols en terre cuite.

Hygrométrie
Caractérise l'humidité relative de l'air, à savoir la proportion de vapeur d'eau qu'elle contient. Elle ne prend pas en compte l'eau présente sous forme liquide ou solide. En météorologie, elle fait partie des principales quantités relevées et modélisées. Elle se mesure avec un hygromètre ou avec un thermo hygromètre (car température et hygrométrie sont deux paramètres pour partie interdépendants).

 

I

Inertie thermique
Propriété du matériau permettant de maintenir une température stable en régulant la température intérieure. Permet de combattre l'alternance de chaleur dans la journée et de froid dans la nuit durant l'été. L'inertie correspond donc à la capacité de stockage du matériau.

 

L

Lagunage phytoépuré ou à macrophytes ou encore phytoépuration
Système d'épuration des eaux usées basé sur la décantation (lagunage), amélioré par l'action des bactéries associées aux racines des plantes (macrophytes)

Laine de cellulose
Macromolécule de la famille des glucides contenue dans les cellules végétales. Elle désigne le produit du recyclage de papier journal servant à l'isolation ou à l'armature de panneaux. Elle se présente sous forme de flocons laineux utilisables en vrac, projetés, déversés ou insufflés ou sous forme de panneaux texturés.

Laine de chanvre
La laine de chanvre remplace les laines de verre et de roche. Excellente capacité d'isolation. Légère d'où son inconvénient : résistance mécanique faible, il faut donc l'associer à une structure porteuse en bois.

Liège
Matériau d'isolation parfait : imputrescible, hydrofuge, ininflammable, rebelle aux attaques d'insectes, de rongeurs, de champignons, c'est un des meilleurs isolants phoniques et thermiques. Conditionné sous forme de plaques, il est très simple à mettre en œuvre pour isoler extérieurement les murs, les combles.

 

M

Mortier romain
Composé d'une partie de chaux pour trois parties de sable fin, soigneusement mélangées. Grâce à la chaux et au processus chimique de carbonatation, le mortier romain durcit en vieillissant, ce qui explique son extraordinaire conservation sur les siècles.

Mur respirant
Le mur sain est enduit avec un mortier respirant, à base de chaux naturelle. Il est drainé à ses pieds. La dalle intérieure est relativement respirante. Le mur respirant laisse sortir l'humidité produite à l'intérieur du bâtiment par les habitants et la condensation liée à des différences de température extérieure et intérieure.

 

P

Panneaux de gypse
Voir « Fermacell »

Panneaux solaires
Voir « Capteurs solaires »

Parpaing de ciment
Base de construction des années 50, très répandu du fait de son faible coût et de sa facilité de mise en œuvre. Inconvénient : matériau rigide qui ne se marie pas avec les autres et très faible taux d'isolation

Peintures naturelles
A l'eau ou en solvant, le liant de base de ces peintures est toujours l'huile de lin associé à l'huile de bois, la colophane, les siccatifs sans plomb ni baryum. La charge est constituée de dolomie, de kaolin ou de poudre de marbre, tandis que la couleur est donnée par des pigments minéraux ou des terres, à moins que l'on utilise du talc ou de l'oxyde de titane pour obtenir une base bien blanche. Enfin, une plus grande élasticité est obtenue en ajoutant du latex extrait de l'hévéa ou de la gomme arabique.

Phytoépuration
Voir « Lagunage phytoépuré »

Pin Douglas
Arbre originaire d'Amérique du Nord à croissance spectaculaire (il peut mesurer jusqu'à 55 m), il a beaucoup été utilisé pour le reboisement. C'est un bois facile à travailler très utilisé pour la réalisation de contreplaqué et de lamellé collé.

Pisé
La technique du pisé consiste à compacter dans des coffrages appelés banches, une terre graveleuse, caillouteuse ou sableuse, à peine argileuse, traditionnellement au printemps période ou sa teneur en eau est la meilleure. Elle est posée par couches successives de 12 à 20 cm dans la banche, et compactée une à une par un pisoir (technique traditionnelle) ou un fouloir pneumatique (technique moderne).
Avantage : rapidité de construction, faible outillage et coût minime.
Inconvénient : nécessite un gros travail physique et une bonne maîtrise de la technique

Plancher chauffant
Le chauffage par plancher chauffant est une technique de chauffage élaborée dans les années 1960. À cette époque, les planchers chauffants fonctionnaient comme des radiateurs traditionnels. On chauffait de l'eau qui circulait dans le sol. L'eau cédait la chaleur au plancher. Ensuite la masse d'air au contact du sol se réchauffait puis montait jusqu'à ce que la pièce soit entièrement chauffée par convection. Ce principe a suscité quelques problèmes. L'air chaud montait et restait accumulé au plafond. La température du sol était trop élevée (supérieure à 30 °C) et créait des douleurs dans les jambes. Après quelques années d'utilisation la technique a été peu à peu abandonnée.
Actuellement le chauffage par le sol est dit à "basse température" (environ 21 °C à 24 °C). La dalle en béton emmagasine et restitue la chaleur par rayonnement. Le plancher ne chauffe que la matière, cela évite de chauffer l'air, ce qui peut vite devenir économique dans le cas des grands bâtiments. Donc plus de problème d'accumulation d'air chaud, et fini le mal de jambes.

Poêle de masse
Le principe du poêle de masse est de stocker dans la masse qui le constitue l'énergie d'une flambée afin de la restituer régulièrement et progressivement sur une longue durée. Généralement, une flambée d'une à deux heures permet de chauffer pendant vingt deux heures environ, ce qui permet à son utilisateur de ne faire qu'une flambée par jour. Selon la masse du poêle, les flambées sont plus nombreuses et réparties en deux ou trois fois par jour. Plus la masse est faible, plus le nombre de flambées sera important.

Produits biologiques de finitions
Voir « Peintures naturelles »

 

R

Rafle de maïs
Partie centrale de l'épi de maïs, l'axe est appelé rafle. Elle est utilisée dans le compost, dans diverses substances de cultures, pour fabriquer la litière pour animaux, composée à 80 % de cellulose. Broyée, elle sert d'isolant écologique.

 

S

Solaire passif
Consiste à valoriser le potentiel thermique fourni par le soleil en hiver, au printemps et en automne, en captant sa chaleur, en la stockant par des matériaux à forte inertie et en la restituant. L'énergie solaire est captée par des vitrages isolants dimensionnés selon l'orientation du bâtiment calculée en fonction du climat.

Performance : Consommation totale d'énergie de la maison passive : 46 kWh/m2/an) dont 15 kWh pour le chauffage/contre 120 kWh/m2/an) total pour une maison traditionnelle.

Stère
Le stère (symbole « st ») est une unité de mesure de volume utilisée pour les bois (de chauffage et de charpente).
Le stère équivaut à un mètre cube, soit un empilement de rondins ou de quartier de bois d'un volume équivalent à celui d'un cube d'un mètre de côté.

 

T

Technique du pisé
Voir « Pisé »

Terre crue
Terme utilisé pour désigner la terre, utilisée avec le moins de transformations possibles en tant que matériau de construction. Le terme « terre crue » permet surtout de marquer la différence avec la terre cuite : en effet, le matériau terre se trouve aujourd'hui le plus couramment sous sa forme cuite (briques, tuiles).

Plusieurs techniques de construction utilisant la terre crue existent : le pisé, la bauge, l'adobe. D'autres techniques lui ajoutent d'autres matériaux : le torchis, la terre paille, la terre copeaux bois.

Terre cuite
Excellent coefficient d'isolation, bonne régulation de l'hygrométrie, mise en œuvre facile, coût correct. Inconvénient : très énergivore

Terre paille
Combinaison entre torchis et pisé, revue et corrigée par les techniques modernes. Mélange de paille de céréales et de barbotine (terre liquide) coulé dans un coffrage de remplissage sur un colombage servant de connexion avec l'ossature bois. Mise en œuvre simple, temps de séchage nécessaire de 2 à 4 mois selon l'épaisseur. Tassage d'environ 10 % du volume. On la trouve maintenant sous la forme de des briques et des panneaux prêts à poser.

Toilettes à compost
Voir « Toilettes sèches »

Toilettes sèches
Aussi appelées « toilettes à compost » ou « toilettes à litière » (sèche), sont des latrines qui n'utilisent pas d'eau et permet de récupérer les excréments pour en faire du compost. Ce système de toilettes consiste à mélanger aux matières organiques (selles et urine) et au papier, un broya de végétaux secs tels que des copeaux, de la sciure de bois et/ou de la cendre, de façon à obtenir un équilibre carbone/azote dans le mélange. Il fonctionne sans dégagement d'odeur si on prend soin de recouvrir les matières fécales d'un broyât qui bloque la fermentation anaérobie et permet le démarrage du compostage.

Toiture végétalisée
Le principe de la toiture végétale (aussi : toit vert ou toit végétalisé) est de recouvrir de verdure un toit plat ou à versant de faible pente. C'est une caractéristique architecturale fréquente d'un bâtiment durable, une version architecturale de la philosophie du développement durable.
Dans la perspective de restauration de la biodiversité en milieu urbain, l'aménagement d'un « écotoit » est une technique qui peut se révéler intéressante. Cette idée s'est déjà soldée par de nombreuses expériences positives dans des pays européens comme l'Allemagne, la Hollande, la Suisse ou les pays scandinaves. La France, quant à elle, n'en est encore qu'aux balbutiements

Torchis
Le torchis est utilisé dans les maisons à colombages, où l'ossature de bois est porteuse. La terre constitue alors le garnissage. Il est réalisé en mélangeant une terre peu sableuse, de l'eau et des fibres végétales de type paille. Soit on réalise une pâte molle (terre mouillée et brins de paille courts) que l'on empile sous forme de galettes sur un barreaudage, soit on fait une tresse (brins de foins longs trempés dans de la terre saturée en eau) que l'on enroule autour du barreaudage.

 

V

Verre cellulaire
Le verre cellulaire est un isolant minéral de couleur noire composé d'une structure micro cellulaire. Il est produit par un mélange de verre broyé et de carbone, chauffé à plus de 1 000 °C. Ses caractéristiques Sont celles de la laine minérale et celle des panneaux synthétiques, une forte résistance à la compression. Sous forme de panneaux, le verre cellulaire est utilisé pour les toitures plates et inclinées. Sous forme de blocs de verre cellulaire, ils sont placés sous la maçonnerie et préviennent ainsi les ponts thermiques

Vitrage peu émissif
Isolation des fenêtres. Vitrage revêtu sur l'une de ses faces d'un matériau translucide de faible émissivité calorique, ayant ainsi de meilleures performances thermiques.

 

Date de mise à jour : 07 mai 2007